Afrique du Sud : Un cas de monkeypox identifié en Afrique du Sud
L’Institut national des maladies transmissibles (NICD), une division du National Health Laboratory Service, confirme qu’un cas de monkeypox a été identifié grâce à des tests de laboratoire au NICD le mercredi 22 juin 2022. Le cas concerne un homme de 30 ans homme résidant dans la province de Gauteng. Il ne rapporte aucun antécédent de voyage récent. La recherche des contacts a commencé, identifiant tout autre cas lié de monkeypox en Afrique du Sud.
Monkeypox est une infection virale rare chez l’homme. Depuis mai 2022, le monkeypox a été signalé chez plus de 3 000 personnes dans plusieurs pays européens, aux États-Unis, au Canada, en Australie, au Maroc et aux Émirats arabes unis. Il s’agit de la première épidémie de monkeypox dans plusieurs pays et c’est déjà la plus grande épidémie de monkeypox enregistrée. À ce jour, les cas concernent principalement des personnes qui s’identifient comme des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Les facteurs de risque comprennent le fait de déclarer plusieurs partenaires sexuels. On pense que les grands événements sociaux récents ont servi d’événements de super diffusion.
La transmission de personne à personne implique un contact étroit (par exemple, un baiser, un câlin, un contact sexuel) avec une personne infectée ou des matériaux qui ont été contaminés par une personne infectée (par exemple, le partage de linge, de vêtements et d’autres articles ménagers). Le virus n’est pas hautement transmissible et un contact physique étroit est nécessaire pour la transmission. Il ne se propage pas de la même manière que la grippe ou le virus SARS-CoV-2.
Monkeypox présente une maladie aiguë caractérisée par de la fièvre et des symptômes généraux pseudo-grippaux, suivis de l’éruption d’une éruption cutanée ressemblant à des cloques sur la peau. La maladie est rarement mortelle et les cas disparaissent généralement en deux à quatre semaines. La plupart des cas ne nécessitent pas de traitement hospitalier. La prévention de l’infection repose sur l’isolement des cas jusqu’à leur guérison complète. Le risque pour la population générale est considéré comme faible compte tenu de la faible transmissibilité du virus.
L’Organisation mondiale de la santé recommande d’accroître la vigilance pour les cas avec la recherche des contacts et le suivi des cas confirmés en laboratoire. L’isolement des cas confirmés permet de prévenir la transmission et d’interrompre le cycle de transmission. La circulation du virus monkeypox chez l’homme peut être éliminée grâce à cette approche de confinement classique. La vaccination de masse contre le virus de la variole du singe n’est actuellement pas recommandée.
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