12 disparus alors que l’incendie d’un ferry grec brûle

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Au moins 12 camionneurs sont toujours portés disparus samedi à bord d’un ferry battant pavillon italien toujours en feu sur la mer Ionienne au large de Corfou, ont indiqué les garde-côtes grecs.

Des navires de patrouille ratissaient la zone au large de l’île de vacances dans l’espoir de localiser des survivants.

L’incendie de l’Euroferry Olympia a empêché les sauveteurs d’embarquer samedi matin, mais un hélicoptère, une frégate, un navire de lutte contre les incendies et six remorqueurs opéraient dans la zone à plus de 50 kilomètres de Corfou.

Selon la télévision ERT, le vent avait ravivé le feu dès samedi midi.

Un épais nuage de fumée noire s’élevait dans le ciel et la chaleur à bord avait atteint 500 degrés Celsius.

Vendredi, 280 passagers ont été évacués vers Corfou après que l’incendie de l’Olympia s’est déclaré en route de la Grèce vers l’Italie.

La cause de l’incendie reste inconnue.

Le ministre des Transports Giannis Plakiotakis a déclaré qu’une équipe du Service d’enquête sur les accidents et incidents maritimes était dans la région pour lancer une enquête.

ERT a rapporté que le capitaine du navire et deux ingénieurs avaient été traduits samedi devant un procureur.

Plakiotakis a ajouté dans une interview à la télévision Skai qu’après l’extinction de l’incendie, le ferry devait être remorqué en lieu sûr afin de pomper le carburant et l’eau et d’éviter la pollution marine.

Les garde-côtes ont déclaré que tous les disparus étaient des camionneurs, sept de Bulgarie, trois de Grèce, un de Turquie et un de Lituanie.

Les camionneurs qui ont été secourus du navire ont déclaré à la chaîne de télévision publique grecque que certains conducteurs préféraient dormir dans leurs véhicules car les cabines étaient surpeuplées.

Selon le journal Kathimerini, depuis juin 2017, le Syndicat des chauffeurs routiers professionnels grecs avait mis en garde contre les conditions sur l’Olympia ainsi qu’Euroferry Egnazia, tous deux appartenant au groupe italien Grimaldi, opérateur de ferry et de conteneurs.

Dans une lettre au ministère grec de la Marine, ils ont signalé que la climatisation ne fonctionnait pas dans les cabines et qu’il n’y avait pas assez de cabines pour le nombre de passagers.

Ils s’étaient également plaints que la ventilation du garage ne fonctionnait pas.

Le dernier contrôle de sécurité du navire de 27 ans a eu lieu à Igoumenitsa le 16 février, a déclaré Grimaldi.

Selon la compagnie, le ferry transportait officiellement 239 passagers et 51 membres d’équipage, ainsi que 153 camions et remorques et 32 ​​véhicules de tourisme.

Mais, s’inquiétant du nombre de passagers non officiels qui pourraient encore être portés disparus, les garde-côtes ont déclaré que deux des personnes secourues ne figuraient pas sur le manifeste.

Tous deux étaient afghans, ont indiqué les garde-côtes à l’AFP.

Le ministère bulgare des Affaires étrangères a indiqué que 127 de ses ressortissants figuraient sur la liste des passagers, dont 37 chauffeurs routiers.

24 autres venaient de Turquie, a indiqué la station NTV du pays, tandis que ERT a déclaré que 21 Grecs étaient à bord.

Parmi les rescapés, neuf personnes sont restées hospitalisées avec des difficultés respiratoires.

« Deux Bulgares ont été hospitalisés, un avait une saturation (niveaux) très bas et a été intubé », a déclaré samedi la vice-ministre des Affaires étrangères Velislava Petrova lors d’un point de presse.

Les familles des disparus ont commencé à arriver à Corfou samedi accompagnées d’un psychologue fourni par le ministère grec de la navigation.

Les sauveteurs qui sont montés à bord du navire en feu ont interrompu le travail vendredi soir en raison de la chaleur intense, de la fumée dense et de l’obscurité, a indiqué l’agence de presse d’Athènes.

L’un d’eux a été transporté à l’hôpital pour des problèmes respiratoires mais est sorti samedi, ont indiqué les pompiers à l’AFP.

« Nous avons attendu quatre heures avant que les secours n’arrivent, nous étions dans le feu, dans la nuit, nous ne sentions que le feu sous nos pieds », a déclaré à l’AFP Fahri Ozgen, un passager secouru.

« 250 personnes criaient, hurlaient, certaines sautaient à la mer. Certains de nos amis sont toujours portés disparus, nous ne savons pas où ils sont. »

Certains passagers ont tout perdu dans l’incendie.

« On a perdu notre argent, on a perdu nos passeports, on a perdu tous nos papiers administratifs, je n’ai même pas de chaussure à mettre au pied. On ne peut pas téléphoner, je ne peux pas téléphoner à la Turquie », raconte un camionneur. Ali Duran.

Le dernier incendie à bord d’un navire dans l’Adriatique s’est produit en décembre 2014 sur le ferry italien Norman Atlantic. Treize personnes sont mortes dans cet incendie.

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